Quels sont les différents feux d’une voiture ?

Le système d’éclairage d’une voiture contribue à la sécurité de tous. Qu’il s’agisse de signaler son intention de tourner, d’éclairer la route lors de conditions de faible luminosité ou d’être vu des autres usagers de la route, à chaque feu sa fonction. Vous passez votre permis de conduire ou souhaitez réviser quelques bases ? idGarages vous offre un éclairage complet sur le sujet !

Une voiture compte deux principaux types de feux : 

• Les feux d’éclairage. 

• Les feux de signalisation. 

Les feux d’éclairage 

Les feux d’éclairage, au nombre de quatre, permettent de voir et d’être vu en cas de faible luminosité, de conduite de nuit ou dans des conditions météorologiques défavorables. 

Les feux de position 

Encore appelés « veilleuses », les feux de position fournissent la luminosité la plus faible. Ils sont présents à l’avant (deux feux blancs) et à l’arrière (deux feux rouges). Visibles à une distance de 150 m, ils ne permettent pas de mieux voir, mais simplement d’être vu. Ils peuvent être allumés : 

• De jour, en cas de visibilité sensiblement réduite (pluie fine, léger brouillard…). 

• À la tombée de la nuit.

Les feux de croisement 

Les feux de croisement, également connus sous le nom de « codes », permettent à la fois d’être vu et de mieux voir, jusqu’à une distance de 30 m. Ils peuvent (et doivent) être utilisés de nuit, mais aussi de jour, lorsque les conditions météo sont mauvaises (pluie, neige, brouillard). Comme leur nom l’indique, les feux de croisement permettent d’éclairer la route sans éblouir les conducteurs venant en sens inverse. Ils éclairent plus loin du côté droit. Leur angle peut être ajusté en fonction du chargement du véhicule. 

Les feux de route 

Les feux de route, encore appelés « pleins phares », éclairent sur une plus longue distance : 100 m. Présents à l’avant, ils peuvent être utilisés exclusivement de nuit, lorsque la chaussée n’est pas éclairée. Très éblouissants, ils doivent être désactivés pour repasser en feux de croisement lorsqu’une voiture arrive en sens inverse. Sur certains véhicules, cette désactivation est automatique. Sur les routes sinueuses, les feux de brouillard – dont nous parlons dans la suite de cet article – peuvent être utilisés en complément des feux de route. 

Les feux de route peuvent servir à communiquer avec les autres usagers, par exemple : 

• Pour les avertir d’un danger. 

• Pour indiquer à un automobiliste qu’on lui cède la priorité à un carrefour. 

Le conducteur appuie alors plusieurs fois de suite sur le commodo correspondant (commande intégrée au volant) pour faire clignoter les feux de route. Nous parlons communément « d’appels de phare ».  

Les feux de brouillard 

Les feux de brouillard produisent un faisceau lumineux bas et large. Ils peuvent être utilisés lorsque la visibilité est très réduite : en cas de brouillard, mais aussi pluie ou de neige. Ils sont présents à l’arrière (au moins un feu obligatoire), et sur certains véhicules, à l’avant.

Les feux de signalisation 

Les feux de signalisation sont obligatoires, comme les feux d’éclairage. En cas de défaillance, nous vous invitons à prendre contact avec l’un des partenaires d’idGarages pour effectuer les réparations nécessaires. 

Ces feux permettent de communiquer avec les autres usagers sur ses intentions ou de les alerter sur un potentiel danger. Nous en retrouvons quatre. 

Les feux indicateurs de direction 

Ces feux, couramment appelés clignotants, sont situés à l’avant et à l’arrière du véhicule. Ils servent à indiquer aux autres conducteurs la direction dans laquelle le véhicule s’apprête à tourner ou à se déporter (en cas de changement de voie, par exemple). 

Les feux de détresse 

Les feux de détresse, souvent appelés warnings, sont utilisés pour signaler un arrêt d’urgence ou une situation dangereuse (problème mécanique, panne, embouteillage sur l’autoroute…). Lorsqu’ils sont activés, tous les clignotants du véhicule clignotent simultanément. 

Les feux stop 

Les feux stop sont localisés à l’arrière du véhicule (à droite et à gauche). De couleur rouge, ils s’allument lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein. Leur fonction est d’avertir les conducteurs derrière soi de son intention de ralentir ou de s’arrêter. 

Les feux de recul 

Les feux de recul, de couleur blanche, s’allument lorsque le conducteur engage la marche arrière. Ils ont pour but d’indiquer aux autres usagers de la route que le véhicule s’apprête à reculer. Ces feux servent aussi d’éclairage pour le conducteur. Ils peuvent être au nombre d’un ou de deux.

Sur une voiture, nous retrouvons aussi : 

• Les feux de position latérale. 

• Les feux de plaque d’immatriculation. 

• Parfois aussi, les feux de jour. 

• Voire les feux de gabarit. 

Les feux de position latérale 

Ces feux, également appelés répétiteurs de clignotant, sont situés sur les côtés du véhicule. Ils sont intégrés aux rétroviseurs ou aux flancs des ailes. Ils clignotent en synchronisation avec les feux indicateurs de direction pour indiquer aux autres conducteurs la direction dans laquelle le véhicule s’apprête à tourner. 

Les feux de plaque d’immatriculation 

Ces feux sont situés au-dessus ou à côté de la plaque d’immatriculation arrière du véhicule. Leur fonction est d’assurer la bonne lisibilité du numéro de plaque de nuit. 

Les feux de jour 

Les feux de jour, ou feux de circulation diurne, sont installés à l’avant du véhicule. Ils s’allument automatiquement lorsque le moteur est en marche, sans nécessiter d’activation manuelle de la part du conducteur. Ces feux sont conçus pour améliorer la visibilité du véhicule pendant la journée. Comme ils fonctionnent en continu, ils permettent aussi au conducteur d’anticiper les variations soudaines de luminosité (tunnel, zone boisée…). Ces feux sont de faible intensité lumineuse pour ne pas éblouir les autres conducteurs. 

Les feux de gabarit 

Les feux de gabarit, également appelés feux d’encombrement, permettent de rendre visibles les extrémités droite et gauche du véhicule. Les autres conducteurs peuvent ainsi mieux jauger son gabarit. Ces feux sont intégrés aux véhicules ou à leur chargement (remorque) dont la largeur dépasse 2,10 m. Certains modèles de marque Hummer, par exemple, peuvent dépasser ce seuil.

Certains feux sont représentés sur le tableau de bord par un pictogramme identifiable : 

• Feux de position : ampoule verte. 

• Feux de croisement : phare vert émettant des rayons vers la gauche, en oblique. 

• Feux de route : phare bleu émettant des rayons vers la gauche, à l’horizontale. 

• Feux de brouillard avant : phare vert émettant des rayons vers la gauche, en oblique, et coupés par une vague. 

• Feux de brouillard arrière : phare orange émettant des rayons horizontaux vers la droite, et coupés par une vague. 

• Feux indicateurs de direction : flèche verte pointant vers la gauche ou vers la droite. 

• Feux de détresse : double triangle rouge. 

Tous ces feux se mettent en marche via le commodo, à l’exception des feux de détresse. Ces derniers sont activables par le biais d’un bouton marqué du même symbole (double triangle rouge). Celui-ci se trouve souvent au niveau de la colonne centrale.

Ces feux, dits intelligents, équipent de plus en plus de véhicules. Les feux adaptatifs sont intégrés à l’avant, au niveau des feux de croisement et des feux de route. Leur particularité ? Ils pivotent automatiquement suivant la direction du volant afin d’éclairer la trajectoire du véhicule. Ils ajustent aussi l’intensité de l’éclairage suivant les conditions de conduite. Les feux d’angles, quant à eux, améliorent la visibilité du côté où le véhicule tourne. Ils s’activent automatiquement lorsque ces trois conditions sont remplies : 

• Le conducteur active le clignotant. 

• La voiture circule à moins de 40 km/h. 

• Les feux de croisement ou les feux de route sont activés.

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