Tout savoir sur le contrôle antipollution de voiture
Le contrôle antipollution est une étape incontournable dans la vie d'un véhicule thermique. Ce dispositif, mis en place pour préserver la qualité de l'air et limiter les émissions polluantes, est strictement encadré. En quoi consiste-t-il exactement ? Quels sont les véhicules concernés ? Comment s'y préparer ? Réponses dans cet article.
Contrôle antipollution : objectifs
Le contrôle antipollution est un examen technique obligatoire visant à vérifier si les émissions de polluants rejetés par le moteur respectent les normes en vigueur. Les premières normes antipollution ont été mises en place dans les années 1970, face à l'augmentation de la pollution atmosphérique liée au développement de l'automobile. Depuis, elles ont été régulièrement renforcées.
Ce contrôle répond à trois grands enjeux :
Préserver la qualité de l'air, en limitant les émissions de gaz nocifs : monoxyde de carbone (CO), oxydes d'azote (NOx), particules fines, hydrocarbures imbrûlés (HC)...
Lutter contre le réchauffement climatique, en réduisant les polluants contribuant à l'effet de serre.
Protéger la santé publique (une mauvaise qualité de l'air peut entraîner de nombreux problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires).
Contrôle antipollution : véhicules concernés et intervalle
Le contrôle antipollution s’adresse exclusivement aux véhicules utilitaires légers (VUL) – c’est-à-dire dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur à 3,5 tonnes – à motorisation essence et diesel. La visite doit être réalisée entre deux contrôles techniques pour les véhicules de plus de quatre ans, soit tous les deux ans à compter de la cinquième année suivant la première mise en circulation. Ce contrôle est bel et bien distinct du contrôle technique, visite au cours de laquelle le système antipollution fait l’objet d’une vérification. L’un ne se substitue pas l’autre. Les deux restent obligatoires.
Le saviez vous ?
Durée d’intervention
En moyenne, il faut compter 20 à 30 minutes pour un contrôle antipollution.
Comment se déroule un contrôle antipollution ?
Cette visite porte sur 133 points de contrôle, relatifs aux éléments suivants, principalement :
L’opacité des fumées
Les gaz d'échappement doivent être le plus transparent possible. À défaut, le moteur émet une quantité trop importante de particules.
La valeur lambda
Ce paramètre indique le rapport entre la quantité d'air et de carburant dans le mélange comburant. Une valeur lambda (λ) proche de 1 signifie une combustion optimale et donc moins d'émissions polluantes.
La teneur en monoxyde de carbone
Un taux élevé de CO indique une combustion incomplète, signe d'un mauvais fonctionnement du moteur ou d'un problème au niveau du système d'échappement.
Le système de diagnostic embarqué (OBD)
Le contrôleur s’assure du bon fonctionnement du système OBD du véhicule. Celui-ci joue un rôle important : il permet de détecter les pannes du système antipollution.
Les résultats du contrôle antipollution
Les véhicules ne respectant pas les normes antipollution doivent passer une contre-visite dans un délai de deux mois au maximum. Dans l’intervalle, il faudra avoir effectué les réparations nécessaires. Le problème peut par exemple être lié à :
Une fuite au niveau du pot d'échappement.
Une sonde lambda défectueuse.
Un filtre à particules colmaté.
Des bougies d'allumage défectueuses.
Des soupapes usées.
Un débitmètre d'air défectueux.
Une défaillance de la vanne EGR (recirculation des gaz d'échappement).
Où effectuer le contrôle antipollution de son véhicule utilitaire ?
Comme le contrôle technique, le contrôle antipollution est à effectuer auprès d’un centre agréé. Pour trouver le centre le plus proche de votre domicile ou lieu de travail, rendez-vous sur la page dédiée du site Service Public ou sur les annuaires en ligne. Le jour de la visite, pensez bien à vous munir du certificat d’immatriculation (ex-carte grise) du véhicule.
Comment préparer son véhicule pour le contrôle antipollution ?
Pour éviter d’être recalé au contrôle antipollution, ne négligez pas l’entretien de votre utilitaire avec idGarages et ses partenaires automobiles. Il inclut, entre autres :
La vérification du système d'échappement
Un catalyseur défectueux peut augmenter les émissions de gaz nocifs. S'il y a des signes de dommages ou de défaillance (bruits inhabituels, perte de puissance…), ne tardez pas à réagir. De même, des fuites au niveau du pot d’échappement peuvent affecter le rendement du catalyseur et entraîner des niveaux d'émissions plus élevés.
Le contrôle et le remplacement des filtres
Sur les véhicules diesel et les véhicules essence à injection directe, le filtre à particules joue un rôle important dans la réduction des émissions. Assurez-vous qu’il ne soit pas obstrué. De même, un filtre à air encrassé peut réduire l'efficacité de la combustion. Remplacez-le selon les recommandations du constructeur, ou plus souvent si nécessaire.
La vérification et l’entretien des bougies d’allumage
Des bougies usées ou encrassées peuvent affecter la combustion du carburant. Remplacez-les si elles montrent des signes d’usure.
La vérification du niveau d’huile
Relevez le niveau d’huile de manière régulière et faites l’appoint lorsque nécessaire. Utilisez une huile moteur de qualité. Pensez aussi à faire la vidange et à changer le filtre à huile selon les spécifications du constructeur.
Le contrôle des capteurs
Le capteur d’oxygène (sonde lambda) et le capteur de température du moteur doivent fonctionner correctement. Encore une fois, un diagnostic régulier permet de détecter les défaillances potentielles.
Pour faire entretenir et réparer votre auto à un tarif attractif, rendez-vous sur le comparateur en ligne d’idGarages !
Les trois points-clés à retenir sur le contrôle antipollution de voiture :
Cette visite obligatoire concerne uniquement les véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 t).
Elle est à réaliser entre deux contrôles techniques, soit tous les deux ans.
Elle s’effectue dans un centre agréé.
Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur notre prestation Pré-contrôle technique :
