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Quels sont les facteurs de surconsommation de carburant automobile ?

Quels sont les facteurs de surconsommation de carburant automobile ?

Le tarif au litre du sans plomb 98 est passé de 1,06 € en 2003 à 1,94 € vingt ans plus tard, soit une augmentation de 83 %! Face à la flambée des prix à la pompe, les économies de carburant sont devenues un enjeu financier majeur pour de nombreux automobilistes. Comment réduire efficacement votre consommation ? Ci-dessous, les principaux facteurs à prendre en compte.

Un mauvais gonflage des pneus

Un premier facteur de surconsommation, souvent négligé, est celui du gonflage des pneus. Pourtant, une pression insuffisante peut avoir un impact significatif sur la consommation d’essence, de l’ordre de 10 à 15 %. 

 

Un pneu sous-gonflé se déforme davantage au contact de la route. Cela accroît sa résistance au roulement. Le moteur doit fournir plus d’effort pour propulser le véhicule avec, à la clé, une consommation accrue de carburant.  

 

De même, ce pneumatique a tendance à s’user plus vite au fil des kilomètres parcourus, en particulier sur ses bords extérieurs. Cela implique un remplacement plus fréquent, et un coût supplémentaire non négligeable. 

 

Certains gestes simples vous permettent d’éviter une surconsommation due aux pneus : 

 

  • Vérifiez la pression des pneus régulièrement ! Il est recommandé de le faire environ une fois par mois, mais aussi de façon systématique avant chaque long trajet. De nombreuses stations-service disposent de manomètres gratuits à cet effet. 

  • Respectez les valeurs préconisées par le fabricant. La pression idéale des pneus est indiquée sur une étiquette, apposée sur le montant de portière du véhicule ou dans le manuel d’utilisation. Vous devez respecter ces valeurs précises, sans vous fier à une pression approximative. 

  • Adaptez les pneus à la saison. Les pneumatiques hiver, conçus pour des températures basses, ont une pression plus élevée par rapport aux modèles classiques. Il est judicieux de les installer au plus tôt si les températures descendent. Cela vous permet d’optimiser la consommation de carburant, mais aussi votre propre sécurité.

Un style de conduite inadapté

Le comportement au volant est un facteur déterminant dans la consommation de carburant. En adoptant certains principes simples d’écoconduite, vous pourrez réaliser des économies significatives d’essence tout en préservant l’environnement. 

 

La vitesse est le premier élément à prendre en compte. Rouler à vive allure augmente considérablement la consommation de carburant. Sur autoroute, par exemple, une réduction de votre vitesse de 130 km/h à 120 km/h permet d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant sur un trajet de 100 kilomètres . 

 

Une conduite écoresponsable, d’une manière générale, demande simplement un peu d’attention et de bon sens. En appliquant ces quelques conseils simples, vous pourrez réduire de façon significative la fréquence du passage à la pompe :  

 

  • L’anticipation doit devenir votre maître-mot. Observez la route et les autres usagers pour éviter les freinages brusques ou les accélérations intempestives. Ils sont une source importante de surconsommation, notamment en milieu urbain. 

 

  • En conduite normale, il est conseillé de passer les vitesses tôt, lorsque le moteur atteint 1 500 à 2 000 tours/minute . Les rapports supérieurs permettent au moteur de fonctionner à un régime moins gourmand en carburant. 

 

  • Si possible, privilégiez les modes de transport doux (marche, vélo, transports en commun…) ou le covoiturage pour les trajets courts. Les moteurs thermiques sont particulièrement inefficients lors des phases de démarrage et d’arrêt. Cela tend à pénaliser leur performance énergétique sur de courtes distances. 

 

  • N’hésitez pas à couper le moteur lors des arrêts prolongés, notamment aux feux rouges ou dans les embouteillages. Cette pratique simple permet de réduire considérablement la consommation de carburant et les émissions polluantes.

Une climatisation excessive et des équipements énergivores

La climatisation est bien sûr un confort appréciable par temps chaud. Elle a cependant un coût énergétique important. Son utilisation peut augmenter la consommation de carburant de 10 % sur route et de 25 % en ville . Mieux vaut donc l’utiliser avec modération et privilégier l’aération naturelle si vous en avez la possibilité. 

 

L’installation d’une galerie de toit ou de barres de toit a aussi un impact déterminant sur la consommation de carburant. Attendez-vous à un surcoût moyen compris entre 10 et 15 % au kilomètre . Ces équipements extérieurs perturbent l’aérodynamisme du véhicule, le rendant plus sensible à la résistance de l’air. Veillez à les retirer lorsque vous n’en avez plus l’utilité. 

 

De la même manière, un toit ouvrant génère une traînée aérodynamique susceptible d’augmenter la consommation de carburant, surtout à grande vitesse.

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Le saviez vous ?

Poids du véhicule et consommation de carburant 

 

Le poids est un facteur important à prendre en compte. Plus un véhicule est lourd, plus sa consommation de carburant est élevée. Une réduction de 10 % de la masse totale d’un véhicule génère une économie de carburant de 5 à 8 % . Il est donc recommandé de ne pas surcharger le coffre de votre voiture. Transportez uniquement les objets nécessaires.

Un défaut général d’entretien du véhicule

L’entretien régulier d’un véhicule est indispensable pour maintenir ses performances, mais aussi pour limiter sa consommation de carburant.  

 

Les bougies d’allumage, en particulier, jouent un rôle crucial dans la combustion de l’essence. Si elles sont usées ou encrassées, elles ne délivrent plus une étincelle suffisamment puissante. Cela entraîne : 

 

  • Une combustion incomplète du mélange. 

  • Une perte de puissance. 

  • Des émissions polluantes accrues. 

 

Ne négligez donc pas de remplacer les bougies conformément aux préconisations du constructeur – généralement tous les 30 000 à 60 000 kilomètres selon le type de moteur . 

 

La fluidité de l’huile moteur, de même, est à surveiller. Elle a pour fonction de lubrifier les pièces du moteur et de faciliter leur mouvement. Si elle est inadaptée au type de moteur ou usée, elle ne remplit plus correctement son rôle. Cela génère une augmentation des frottements internes et donc de la consommation de carburant. Respectez toujours les intervalles de vidange préconisés par le constructeur ! Privilégiez par ailleurs une huile moteur de qualité, adaptée aux caractéristiques du véhicule. 

 

Si les filtres sont encrassés, de même, ils empêchent le passage optimal de l’air et du carburant. Cela perturbe la combustion et augmente la consommation. 

 

D’autres éléments du véhicule, enfin, peuvent influencer la quantité de carburant utilisée par le moteur à défaut d’entretien. Cela inclut : 

 

  • Des freins usés ou grippés. 

  • Une courroie de distribution détendue. 

  • Un système d’échappement défectueux. 

 

Un entretien régulier de votre véhicule est donc vital pour optimiser sa performance énergétique. En suivant les préconisations du constructeur, vous éviterez les surconsommations inutiles, mais contribuerez aussi à la protection de l’environnement.

Un dérèglement du mélange air carburant

Les éléments évoqués précédemment constituent les causes les plus fréquentes de surconsommation de carburant. Néanmoins, il ne faut pas négliger l’impact lié à un dysfonctionnement de la carburation. 

 

Dans un moteur essence, la carburation est le processus permettant de mélanger l’air et le carburant dans des proportions adéquates afin d’assurer une combustion optimale. Ce mélange, réalisé par le carburateur, est injecté dans les cylindres où il s’enflamme sous l’action de l’étincelle produite par les bougies. 

 

Une carburation imparfaite peut se manifester par plusieurs symptômes assez aisément reconnaissables, comme une augmentation de la consommation de carburant, mais aussi : 

 

  • Des difficultés à démarrer le moteur. 

  • Des calages au démarrage. 

  • Une perte perceptible de puissance à l’accélération. 

  • Des fumées noires à l’échappement. 

  • Des vibrations anormales du moteur… 

 

Si vous constatez l’un de ces problèmes, il est préférable de consulter un garagiste rapidement. Il sera en mesure de diagnostiquer plus précisément l’origine de l’anomalie. Dans tous les cas, une carburation défaillante peut avoir des conséquences graves, comme une usure prématurée des pièces, une augmentation des émissions polluantes, voire une casse du moteur. 

 

Plusieurs facteurs peuvent être, eux-mêmes, à l’origine d’une carburation défectueuse. Vous pourriez par exemple avoir affaire à : 

 

  • Un filtre à air encrassé. 

  • Des injecteurs défectueux. 

  • Une pompe à essence défaillante. 

  • Un problème au niveau du capteur de pression d’air. 

  • Un mauvais réglage du carburateur… 

 

Le diagnostic d’une carburation dysfonctionnelle peut donc nécessiter des compétences techniques avancées.

L’augmentation de la facture lors du passage à la pompe n’est pas une fatalité. En entretenant régulièrement votre véhicule, vous pourrez réduire significativement votre consommation de carburant. Avec le comparateur idGarages.com, trouvez un garagiste partenaire immédiatement disponible près de chez vous. 

 

Les 3 points clés à retenir : 

 

  • Pour consommer moins d’essence, adoptez une conduite écoresponsable.  

  • Entretenez régulièrement votre véhicule en vérifiant les pneus, la pression d’huile, les filtres, les bougies d’allumage, le système d’échappement… 

  • Limitez l’utilisation des équipements les plus énergivores, à commencer par la climatisation.